Alors que je me préparais à partir de ces belles contrées argentines, Iguazu n'avait pas dit son dernier mot! Avec la famille de JP, nous avons fait l'aller retour en bus, le dernier weekend avant mon départ, pour profiter des chutes d'Iguazu situées à la frontière du Brésil et de l'Argentine.
Côté brésilien d'abord, nous avons eu un aperçu de la vue panoramique déjà très impressionant, puis notre visite s'est poursuivie sur le site d'Itaipu: une entreprise binationale (Brésil et Paraguay) qui outre l'exploitation d'un énorme barrage, comprend aujourd'hui des pôles de recherche et une université! A la fin du spot vidéo présentant Itaipu, on voudrait juste prier Itaipu, Itaipu c'est beau, si l'eau est si fraiche et si pure, c'est grace à Itaipu, la vie est belle, merci Itaipu! La visite valait cependant le détour et malgré la subjectivité du reportage, il faut reconnaître l'énorme entreprise que cela représente.
De l'eau encore et plus encore sur la partie argentine d'Iguazu! Tout un parcours est organisé dans la forêt pour marcher au dessus de certaines cascades, passer en dessous d'autres, marché à côté de l'eau calme avant qu'elle ne s'éclabousse dans sa chute. Chut! un oiseau bleu, encore des papillons, de nombreux papillons, qui se posent sur les pantalons. L'expérience est saisissante .
Elle l'est, malgré les impressions de parc d'attractions que l'on ressent parfois à certains endroits de la visite: il y a souvent la queue le long des passerelles, les gens n'arrêtent pas de se prendre en photos, et certains s'embarquent pour une somme indue à bord d'un zodiac qui les mène au plus près des chutes, contrant la force de l'eau par des litres d'essence répandue dans cette eau vive et qui fut pure, et le tout pour la soif de fortes sensations de ces touristes c**s.
Heureusement les passerelles argentines se poursuivent sur quelques kilomètres où l'on peut profiter des animaux, des oiseaux, du bruit, du soleil échappant un peu, aux jacasses touristiques.
Et c'est à ce moment que l'on profite le plus des cascades, humecté par une bruine ressourçante, au son inchangé des chutes surchargées chahutant chaque seconde vers le vide qui gronde et puis quelques oiseaux d'arts qui ponctuent la fanfare.
Il est tard.
Je pars,
garde en tête toute cette histoire.
Paris m'attend.
Paris c'est grand,
il y aura de la place pour
mes souvenirs phares!
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