mardi 21 juin 2011

24. Iguazu et puis c'est tout!

Alors que je me préparais à partir de ces belles contrées argentines, Iguazu n'avait pas dit son dernier mot! Avec la famille de JP, nous avons fait l'aller retour en bus, le dernier weekend avant mon départ, pour profiter des chutes d'Iguazu situées à la frontière du Brésil et de l'Argentine.

Côté brésilien d'abord, nous avons eu un aperçu de la vue panoramique déjà très impressionant, puis notre visite s'est poursuivie sur le site d'Itaipu: une entreprise binationale (Brésil et Paraguay) qui outre l'exploitation d'un énorme barrage, comprend aujourd'hui des pôles de recherche et une université! A la fin du spot vidéo présentant Itaipu, on voudrait juste prier Itaipu, Itaipu c'est beau, si l'eau est si fraiche et si pure, c'est grace à Itaipu, la vie est belle, merci Itaipu! La visite valait cependant le détour et malgré la subjectivité du reportage, il faut reconnaître l'énorme entreprise que cela représente.

De l'eau encore et plus encore sur la partie argentine d'Iguazu! Tout un parcours est organisé dans la forêt pour marcher au dessus de certaines cascades, passer en dessous d'autres, marché à côté de l'eau calme avant qu'elle ne s'éclabousse dans sa chute. Chut! un oiseau bleu, encore des papillons, de nombreux papillons, qui se posent sur les pantalons. L'expérience est saisissante .


Elle l'est, malgré les impressions de parc d'attractions que l'on ressent parfois à certains endroits de la visite: il y a souvent la queue le long des passerelles, les gens n'arrêtent pas de se prendre en photos, et certains s'embarquent pour une somme indue à bord d'un zodiac qui les mène au plus près des chutes, contrant la force de l'eau par des litres d'essence répandue dans cette eau vive et qui fut pure, et le tout pour la soif de fortes sensations de ces touristes c**s.

Heureusement les passerelles argentines se poursuivent sur quelques kilomètres où l'on peut profiter des animaux, des oiseaux, du bruit, du soleil échappant un peu, aux jacasses touristiques.

 Et c'est à ce moment que l'on profite le plus des cascades, humecté par une bruine ressourçante, au son inchangé des chutes surchargées chahutant chaque seconde vers le vide qui gronde et puis quelques oiseaux d'arts qui ponctuent la fanfare.
Il est tard.
Je pars,
garde en tête toute cette histoire.
Paris m'attend.
Paris c'est grand,
il y aura de la place pour
mes souvenirs phares!

mardi 24 mai 2011

23. Lépidoptérologie d'un jour

Le temps d'un weekend, nous avons fait un aller-retour à Mar del Plata, initiant l'hibernation de la grand-mère de mon porteño. Pour vérifier la pression des pneus, nous nous sommes arrêtés dans une station essence. Un homme observait l'asphalte avec dégoût.


 Nous nous approchons et apercevons un gros papillon.


L'homme, pompiste, m'explique que c'est un papillon qui a comme des yeux dans les ailes. 
Avec sa délicatesse professionnelle, il m'en fait très vite la preuve:


Belle créature, salie par de gros doigts brunis, témoin de ta torture, je n'ai rien pu faire à ce que tu as subi!
Le pompiste a fini par lâcher le papillon en proférant qu'il en avait horreur!

Nous avons continué notre route.

Une demi-heure plus tard, un policier qui semblait s'ennuyer au bord du chemin, nous a fait signe de nous garer. Remise du permis, de l'assurance et d'un sourire circonstanciel. Il revient avec à la main une amende de 750 pesos soit 130 euros: nous roulions de jour, phares éteints, ce qui est interdit sur l'autoroute en Argentine! L'amende précise aimablement que, payée dans les 15 jours, elle sera assortie d'une réduction de 50 %, merci m'sieur l'agent :)

Nous repartons, amers.
Plantée dans un champ, une publicité éducative du gouvernement précise:
"En payant des impôts, le pays fonctionne!"
















Les vaches paissent paisiblement,
La pampa n'en finit pas, il nous reste quelques heures avant d'arriver à l'océan.

dimanche 15 mai 2011

22. Mai, ça y est, c'est l'automne!

Il a tardé à venir mais ça y est il se fait sentir. L'eau tonne sur notre toit. Et quand le soleil revient, restent les flaques et les feuilles envolées.


Il fait frais dehors. Au coin des rues Cordoba et Florida, un marchand de rue souffle des bulles de savon qui vite sont dispersées par le flux des autos. On dirait qu'il neige. Par terre, les vendeurs ambulants exposent désormais des gants, des bonnets et des pulls.



L'automne me donne l'occasion de présenter ces arbres téméraires que l'on côtoie au quotidien à Buenos Aires :

dimanche 1 mai 2011

21. Colonia del Sacramento

Allons passer une journée en Uruguay!



Colonia del Sacramento, tout le monde ne m'en avait dit que du bien, une petite ville coloniale aux rues pavées, longée par la plage, et où il fait bon se promener. C'est sans doute ce qu'ont la chance de vivre les touristes en temps normal. Soit nous sommes des gens hors du commun, soit ce jour était particulier car nous en avons un autre récit ;)

De bon matin, nous rejoignons la salle d'embarquement après avoir fait les démarches aux frontières. A l'affichage, quelques bateaux apparaissent annulés. Le nôtre est annoncé comme prévu à 8h30. Nous embarquons pour une traversée d'une heure, certains touristes ont pris la formule incluant le petit déjeuner, et s'empressent d'aller le réclamer à la cafétéria. 


Un peu plus d'un quart d'heure après le départ, nous commençons à sentir que le bateau est fortement balancé de droite à gauche, en avant, en arrière, le calme s'installe. On nous demande de rester assis. Il reste plus d'une demie heure de traversée et nous nous rendons compte que le temps va être long. Les hôtesses du bateau avec une démarche d'ivrogne commencent à distribuer des sacs en plastique. 

Et voilà qu'à environ 8 sièges sur ma gauche, éructe la première victime. Le vieil homme, bonnet sur la tête, largue ses crachats dans un bruit répétitif et lent qui nous rappelle avec insistance combien les minutes sont longues. Le malheureux, assis à une extrémité du bateau, n'avait pas pensé stratégiquement. Quelques voyageurs entament une chanson pour couvrir la prestation répugnante. Chacun en silence essaie de penser à autre chose. Le capitaine finit par nous annoncer l'entrée dans le port, l'accostage paraît lui aussi interminable. Nous sortons du bateau pensant déjà avec douleur au retour qui nous attend. 



Dehors, le vent souffle avec force, il pleut et il fait froid. Nous marchons vers le centre historique de Colonia. En effet, les rues pavées, les arbres en bordure de route laissent imaginer qu'un jour ensoleillé doit y être très appréciable. 

Les quelques musées de la ville sont fermés. Après avoir visité l'Eglise et marché dans les rues principales, nous trouvons refuge dans un petit restaurant. Des nouilles, du poisson, un sandwich, chacun mange à sa faim tout en se restreignant modérément en pensant au retour! 


Vers 4h, nous marchons en avance vers l'embarcadère. Pour causes météorologiques, notre bateau est annulé. On nous transfert sur un gros catamaran prévu à 19h01 (quelle précision!). Nous attendons dans l'embarcadère. Heureusement l'endroit est agréable, il y a une caféteria, des bancs, et des toilettes propres. Pour y avoir passé 3h, nous avons eu le temps de l'inspecter! 
Nous passons au contrôle des passeports et faisons la queue pour l'embarquement. Seulement, le haut parleur nous annonce qu'en raison de la hauteur historique qu'atteignent les vagues du Rio de la Plata, un retard de 20 minutes est prévu. Nous nous demandons s'il est bien raisonnable de partir dans ces conditions quand vers 19h45, les portes s'ouvrent et nous sommes dirigés "pour notre sécurité" vers la cale d'embarquement normalement destinée aux véhicules. Le bateau est d'une autre envergure que celui du matin. 


Nous prenons place bien au centre et attendons. Peu après le départ, un médecin est demandé d'urgence, ça commence... Une femme crie des propos incohérents et s'accroche à son mari, le mord. Avec l'aide d'une hôtesse, elle est isolée des voyageurs. Au bout d'une heure de traversée, nous sommes agréablement surpris que le bateau ne soit pas secoué. Nous descendons au duty free où les remous, là, se sentent. Une femme rend son déjeuner sur le parquet, nous remontons bien vite nous asseoir à nos places. Il est plus de 21h30 quand nous nous apercevons que ce bateau est l'un de ceux qui mettent 3heures au lieu d'une pour rejoindre Buenos Aires!!! Patience, le voyage est tout de même meilleur qu'à l'aller. Nous arrivons en Argentine à 23h30, le ventre vide, et ébranlés par notre périple trépident!

vendredi 29 avril 2011

20. Palacio de las Aguas Corrientes, Maman et la Boca

Avec mes visiteuses, nous sommes allées nous promener dans des endroits dans lesquels je n'étais pas encore rentré, tels que le Palais de l'Eau Courante. Un petit musée gratuit retrace l'arrivée de l'eau courante à Buenos Aires et présente différents sanitaires importés d'Europe ou des Etats-Unis, très divertissant :) Ce bâtiment est aussi le lieu d'administration de l'eau, la plupart des gens qui entrent dans ce lieu sont des usagers ou employés du service de l'Aysa (agua y saneamientos argentinos SA).

Palacio de las Aguas Corrientes
Un petit tour à Palermo, quartier bobo:


Nous sommes entrés dans la maison du gouvernement, la Casa Rosada. En Argentine, le bicentenaire de la révolution a été célébré en 2010, et depuis il continue d'être proclamé partout par le biais d'affichages publicitaires, de messages, annotés sans arrêt. Ici, dans une salle de rassemblement du gouvernement:


La nuit, la Casa Rosada, la maison rose, prend des apparences de maison close, avec la projection sur la façade de ces spots aux filtres puissants:


En allant vers Caminito, la partie touristique du quartier de la Boca, nous nous sommes arrêtés un moment à côté de Maman, l'araignée  de Louise Bourgeois, installée devant la fondation PROA, fondation d'art contemporaine.

Maman!
Groupe de tango à la Boca

lundi 25 avril 2011

19. Teatro Colon et El Ateneo Gran Splendid

Visite d'amie, visite de lieux nouveaux! Le Teatro Colon, l'opéra de Buenos Aires, s'est donné récemment une beauté, et nous sommes allés y faire un tour guidé. Décor magnifique, acoustique magique, l'une des meilleures au monde paraît-il, le Teatro Colon est un lieu qui, il y a environ 100 ans, représentait le rendez-vous de l'élite.
Selon le guide, dans l'opéra de Jeanne d'Arc, les acteurs jouant les voix se positionnent au dessus du lustre central (photo ci-dessus à droite), donnant vraiment l'impression au public d'un appel venant du ciel. J'espère avoir l'occasion d'écrire prochainement sur les sensations d'un spectacle au Teatro Colon!



Dans le même ordre, j'ai emmené mes visiteuses admirer la librairie El Ateneo - Grand Splendid installée dans un ancien théâtre, rue Santa Fe au numéro1860.

On pourrait s'indigner d'avoir transformé un lieu si beau en centre commercial mais l'impression s'efface devant le délice qui s'offre aux rats de bibliothèque, de feuilleter n'importe quel livre assis confortablement à l'un des balcons. La scène a fait place aux tables de la cafétéria. A cet endroit comme ailleurs à Buenos Aires, rien ni personne ne presse les gens à consommer, il est possible de s'asseoir, boire un verre et rester assis des heures à lire, étudier, ou discuter.

Après les visites de salles de spectacles, place au numéro: nous sommes allés au Grand Rex -celui de Buenos Aires!- voir la dernière performance du cirque canadien Eloize. Avec poésie, ils sautillent, s'envoient en l'air en tout bien tout honneur, tournent en rond dans des cerceaux, se mettent en boule au creux d'une valise, se pendent aux rideaux et jouent avec l'eau, la pluie sur la scène! 

Drôle de coincidence: en sortant de la représentation, il avait plu à Buenos Aires. Sur l'avenue Corrientes, l'eau giclait vers le trottoir au passage des voitures, comme une invitation à continuer les pirouettes et les tours!

dimanche 10 avril 2011

18. Plaza Vizente Lopez

Plaza Vicente Lopez



Dans le quartier chic de Recoleta, il y a un petit jardin très sympa où toutes les générations se promènent.

Parmi les poussettes, se trouve une chaise roulante d'où s'extirpe difficilement une dame âgée soutenue par son aide ménagère. Elles marchent doucement. A les regarder, on ressent la pesanteur.
Des jeunes lézardent au soleil, une fille lit un livre. Un couple bavarde à l'ombre. Plus loin, deux petits enfants courent vers les toboggans. Une autre aide ménagère les surveille assise sur un banc.

En Argentine, dès que les familles sont un peu aisées, elles ont une aide ménagère qui vit avec eux, fait la nourriture, s'occupe des enfants, des personnes âgées et du ménage. Les aides ménagères portent très souvent l'habit: on trouve même des boutiques uniquement consacrée à leur uniforme: à carreaux, ou bien rayées rouge et blanc, avec ou sans jupons etc. On ne peut pas se tromper. J'ai remarqué qu'à Buenos Aires, l'uniforme est fréquent. De la maternelle jusqu'à la fin du lycée, les enfants en sont vêtus, qu'il s'agisse d'une simple blouse ou de l'uniforme complet jupette, short ou pantalon gris, chemise blanche et pull à l’effigie de l'école. Quand ils grandissent et travaillent, ils changent d'uniformes: celui de l'homme d'affaire, ou de l'aide ménagère, celui du promeneur de chien, figure incontournable de Buenos Aires, tenant des laisses par millier; ceux des personnels hospitaliers - qui conservent leur tenue dans le métro, le collectivo ou la rue!-


Dernier uniforme, celui du cartonero:  ici en fin de journée, plusieurs personnes ramassent les cartons que les magasins laissent au pied de leur vitrine et les rassemblent sur leurs chariots bricolés. Nombreux sont ceux qui en plus de cela, ouvrent les poubelles pour y rechercher tout objet dont les riches se séparent mais qui pourraient encore avoir une valeur.Certains des cartoneros sont avec leur enfant car ils n'ont pas d'autres endroits pour les laisser. Une initiative appelée "Mouvement des travailleurs exclus" a essayé d'améliorer leurs conditions de travail en leur proposant par exemple une garderie, une 'sorte' de couverture santé et une organisation de leur travail. Les carteneros qui acceptent de faire partie de ce programme portent un uniforme réfléchissant la lumière et sur lequel est inscrit MTE. Leur insertion dans la société est compliquée d'autant que la plupart de ces gens habitent les bidonvilles de Buenos Aires ou bien seulement ses rues. Ce phénomène a plus de dix ans, et malgré l'utilité de leur travail, l'évolution soit disant apportée ne me semble vraiment pas flagrante. Le chemin à parcourir est encore long et difficile.

dimanche 3 avril 2011

17. Jardin Japonés

Samedi, nous avons été au Jardin Japonais de Buenos Aires où était organisée une journée de soutien aux victimes du Tsunami.Sur le slogan de "Fuerza Japon", les gens se sont rendus nombreux à ce rassemblement. Certaines activités étaient proposées: origamis, tambours japonais, et dégustation de sushis. (D'ailleurs, il n'y avait plus de sushi quand nous avons voulu en acheter alors nous en avons commandé en arrivant chez nous!). Une journaliste de lanacion nous a interviewé sur la raison de notre venue. A la parution, les propos ont été simplifiés et l'un de nos noms écorchés  mais l'essentiel y est: nous sommes venus pour participer, à la hauteur de nos moyens, et en avons profité pour visiter le jardin!
Gros poisson dans un bassin du Jardin Japonais

mardi 29 mars 2011

16. Punta del Este - Uruguay!

En commémoration des victimes de la junte militaire en Argentine dans les années 80', le 24 et 25 mars étaient fériés et nous en avons profité pour faire un saut en Uruguay. Un saut, c'est relatif car le trajet en voiture de Buenos Aires à Punta del Este a duré 9 heures! 

A la frontière, les voitures s'arrêtent l'une derrière l'autre.
Chacun descend avec ses papiers d'identité et ceux de la voiture vers le bâtiment de la douane.

En s'approchant, la queue est impressionnante, le colimaçon longe les angles de la salle rectangulaire éclairée de néons.
Il y a trois démarches à faire, chacune dans le même bâtiment.
D'une logique douteuse, les panneaux indiquent l'un derrière l'autre:  tramite 1- tramite 3- tramite 2...à l'évidence, après être passées par le tramite 1, les queues se croisent et se mélangent, chacun tente difficilement de retrouver sa file d'attente en questionnant l'entourage. 

Ici, l'attente est souvent synonyme de maté. Plusieurs petites bonbonnes chaudes circulent entre les mains des voyageurs patients, qui sirotent doucement en discutant. Lorsque l'un a terminé de boire, le suivant remplit la bonbonne d'eau chaude grâce au thermos d'inox argent. L'herbe infuse pour ce buveur et ainsi se poursuit le rite pendant des heures.

Nous voici face au douanier argentin qui prend les cartes d'identité, mon passeport, les papiers de la voiture et nous tamponne un petit papier.Voilà, nous sommes prêts pour la deuxième étape. Les seconds y vont aussi de leur tampon, m'en collent un sur le passeport, on n'y lit que "23"...je doute de l'efficacité de cette inscription, mais au suivant, la poigne du douanier uruguayen scelle distinctement en noir et blanc mon entrée dans le territoire le 23 mars 2011. Nous sortons ensuite d'un passage informel par les toilettes, munis de notre papier tamponné mais le conducteur de notre voiture a déjà avancé derrière les barrières de sécurité. Un douanier mobile nous regarde pour nous demander où est notre véhicule, nous le lui montrons du doigt, au loin, planches sur le toit. Il tamponne notre papier une dernière fois et nous laisse partir...La formalité y est, le contrôle, à imaginer!

Uruguay, sur la route, je dors. En ouvrant les yeux, j'aperçois des maisons de plein pied, qui s’enchaînent en cuadras, sous les arbres, quelques motocyclettes portant des têtes sans casques, puis des routes droites délimitées par les palmiers. Je dors encore. Je me réveille peu avant d'être témoin d'un accident, le camion qui nous devance se couche sur la gauche, déversant des déodorants sous pression sur la route. Nous traversons à cet instant un nuage d'odeur parfumée et d'air qui se décomprime avant d'aller se garer plus loin pour revenir en courant auprès du chauffeur. Celui-ci est coincé derrière la vitre de son camion. D'autres camionneurs s'arrêtent. A plusieurs, ils cassent le pare-brise. L'homme choqué s'assoit, nous parle mais ne sort pas de sa cabine. On attend un liquide couler. Un camionneur pense que c'est l'huile du moteur. Je ne suis pas rassurée de nous savoir tous entourés de ce camion accidenté, plusieurs déodorants au sol et l'homme a côté de moi qui porte une cigarette à sa bouche. Je lui baragouine en espagnol qu'il ferait mieux de ne pas l'allumer, en lui pointant les logos tête de mort et inflammable! Il se reprend. Les autres camionneurs restent attendre les secours, nous reprenons la route.


coucher du soleil à Punta del Este
Les quatre jours à Punta del Este se partagent entre plage, planches, mer, dîners à douze dans la maison, et promenades. L'eau est fraîche et il y a des nuages, le vent nous sèche vivement en sortant de l'eau. Nous nous essoufflons à courir dans le sable derrière le ballon. Et buuuuuut! Oh non, mon équipe perd!


Une photo des joyeux lurons:

et hop nous repartons...

Au retour, nous ne faisons "que" 8 heures de route,
les palmiers nous accompagnent,
nous effectuons la routine douanière, mon passeport est feuilleté, tamponné et re-tamponné, le douanier me précise "90 dias".
Merci monsieur, je vais bien profiter de ces trois mois en plus ;)

dimanche 20 mars 2011

15. Casamiento



Nous avons été à un mariage franco-argentin, je vous fais part de quelques différences avec le mariage à la française!

La messe était similaire si ce n'est que les mariés sortent les premiers!! Il n'y a donc pas de photo sur le parvis, ni de lancer de pétales puisqu'ils sont dehors avant les autres. Ensuite, les félicitations se font à la sortie de l'église, de façon plus ou moins désordonnée, accolade et au suivant!
Au cocktail, Champagne et beaucoup de petits asados à manger car dans la vache tout est bon à griller - serait-ce un dicton argentin?
Au moment de passer à table, je n'avais déjà plus faim, mais avec un peu de vin, le pavé de rumsteck s'avale sans écueil!

Discussions, danse, émotions, dancefloor, musique, boissons, fin de soirée bien agitée et mariage dont on va se remémorer!