Selon le guide, dans l'opéra de Jeanne d'Arc, les acteurs jouant les voix se positionnent au dessus du lustre central (photo ci-dessus à droite), donnant vraiment l'impression au public d'un appel venant du ciel. J'espère avoir l'occasion d'écrire prochainement sur les sensations d'un spectacle au Teatro Colon!
On pourrait s'indigner d'avoir transformé un lieu si beau en centre commercial mais l'impression s'efface devant le délice qui s'offre aux rats de bibliothèque, de feuilleter n'importe quel livre assis confortablement à l'un des balcons. La scène a fait place aux tables de la cafétéria. A cet endroit comme ailleurs à Buenos Aires, rien ni personne ne presse les gens à consommer, il est possible de s'asseoir, boire un verre et rester assis des heures à lire, étudier, ou discuter.
Après les visites de salles de spectacles, place au numéro: nous sommes allés au Grand Rex -celui de Buenos Aires!- voir la dernière performance du cirque canadien Eloize. Avec poésie, ils sautillent, s'envoient en l'air en tout bien tout honneur, tournent en rond dans des cerceaux, se mettent en boule au creux d'une valise, se pendent aux rideaux et jouent avec l'eau, la pluie sur la scène!
Drôle de coincidence: en sortant de la représentation, il avait plu à Buenos Aires. Sur l'avenue Corrientes, l'eau giclait vers le trottoir au passage des voitures, comme une invitation à continuer les pirouettes et les tours!
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